De nombreuses personnes souhaitent lancer leur activité mais avec une mise de départ limitée. L’achat d’un fonds de commerce représente un investissement important sachant qu’il faudra attendre un moment avant que l’activité génère de la trésorerie. La solution à envisager dans ce cas de figure, reprendre une entreprise en redressement judiciaire.

Le cas particulier du redressement judiciaire

En 2013, 63 452 entreprises se sont retrouvées en situation de défaillance (source Coface) ou autrement dit en situation de redressement judiciaire. Reprendre un fonds de commerce en défaillance permet de réduire les coûts  jusqu’à 30% par rapport au prix du marché. Avant de se lancer, il faut comprendre ce qu’implique la reprise de ce type d’entreprise. Il faut bien voir que le redressement judiciaire a pour objet de sauvegarder l’entreprise. Si la procédure n’a pu aboutir à une issue favorable alors le juge prononcera la liquidation de l’entreprise. Pour s’informer sur les structures en redressement, on peut se rendre notamment sur infogreffe.fr.

Le dossier de reprise d’une activité en redressement

Le repreneur de l’affaire doit comprendre les engagements qu’ implique la reprise d’un fonds de commerce en redressement judiciaire. Outre la mise de départ qui peut se révéler être une opération financière intéressante, il faut prendre en considération l’investissement nécessaire pour relancer l’activité.

Le dossier de reprise se fait devant le tribunal de commerce. Le repreneur devra constituer et présenter un projet complet. Une étude qui peut-être menée grâce à l’appui d’expert fournissant au juge la preuve que le business plan est suffisamment solide pour relancer et rentabiliser la reprise. Il est bon de savoir que le tribunal face à plusieurs dossiers accordera une grande importance à l’aspect social. Le repreneur qui propose un plan de sauvegarde permettant de conserver le plus d’emplois sera avantagé.

Par conséquent, reprendre un fonds de commerce en situation de défaillance peut se révéler être une opération fructueuse tant sur l’aspect financier que sur l’aspect social. Il suffit d’avoir la bonne idée pour relancer une activité.

 source image : jean-pimor-avocats.fr

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