Un laboratoire de neurosciences ne peut pas être alimenté par de l’eau du robinet, dans la mesure où celle-ci contient trop de minéraux (magnésium, etc). Le risque est alors de ne pas obtenir des résultats d’une assez haute précision. Il est ainsi obligatoire d’éradiquer les différents contaminants relevés dans l’eau. L’anéantissement des polluants est effectué grâce à une étape de traitement de l’eau. Et c’est là où il faut faire attention ! Il convient de déterminer la qualité d’eau qui convient à son utilisation en laboratoire.
Une pureté de l’eau fonction de son utilisation
Vous travaillez sur la biologie moléculaire ou la chromatographie ionique ? Utilisez de l’eau ultra pure. La préparation de réactif ou le dosage radioimmunologique est votre secteur d’activité ? C’est de l’eau de qualité purifiée dont vous avez besoin. Avec des applications de laboratoire moins sensibles, tels que les chambres de culture, l’eau de type III est parfaitement adaptée.
Plusieurs solutions de purification de l’eau
La solution pour purifier l’eau a une influence sur le type d’eau voulu. Tous présentent des avantages et des désagréments. Par exemple, le charbon actif (qui permet d’adsorber les contaminants) protège les membranes d’osmose mais doit être changé fréquemment. On assemble d’ailleurs couramment une gamme de technologies pour fabriquer un appareil pour produire de l’eau : les rayons ultraviolets sont utilisés pour l’oxydation des composés organiques, etc.
Empêcher l’eau d’être contaminée
Combattre la prolifération des bactéries est de fait indispensable dans un laboratoire. L’ouverture d’eau constitue un point d’entrée préférentiel. Après, elles se développent sur les réservoirs de stockage, ceci justifiant l’importance de diminuer de façon considérable leur charge dans l’eau traitée.