Exportation : le vin français s’exporte très bien
Le vin français très apprécié à l’extérieur
Les chiffres publiés récemment par la Direction Générale des Douanes confirment la très bonne santé dont jouit l’exportation des vins français. En 2009, elles ont connu un coup dur. Les ventes à l’extérieur ont atteint le montant record de 5,6 milliards d’euros en 2012, soit une augmentation de 9% en l’espace de trois (03) ans. Le haut de gamme continue d’être le fer de lance de cette croissance. Le prix moyen au litre du vin haut de gamme français est supérieur à 20 euros. Il représente plus de 50% en valeur, de l’augmentation des exportations. Cependant, il en constitue une faible part en termes de volume. En réalité, les vins de luxe ne pèsent que 2% dans les quantités vendues à l’extérieur. En ce qui concerne la quantité, les étrangers ont une préférence pour le milieu de gamme c’est-à-dire entre 2 et 20 euros. Les vins bon marché ne participent que de façon marginale à l’évolution du commerce extérieur. La moitié des exportations est destinée à l’Europe. Il faut signaler que le marché asiatique surtout chinois constitue une destination de prédilection des vins français.
Des statistiques encourageantes
L’année dernière, la Chine représentait 27% des ventes totales contre 17% en 2009. En 2013, les ventes des tonneaux français ont progressé de 3%. Cette progression est rendue possible grâce à l’export. La même année, les tonneliers français ont réalisé une production de 532990 fûts correspondant à un chiffre d’affaires de 331,7 millions d’euros. La source de cette information est la Fédération des Tonneliers de France qui regroupe une cinquantaine de professionnels. Pour ce qui est de la valeur et du volume, les ventes sont en hausse respective de 3% et de 3,6%. Les informations relatives à la production du vin peuvent aussi être dénichées sur le portail d’Infosbar. Si cette production a traversé quelques périodes difficiles, cela a été notamment dû au fait que la Bourgogne a connu des conditions climatiques défavorables. Or, c’est une région qui occupe une part importante de la production nationale. Une bonne saison dans le Cognaçais a permis toutefois une hausse de 0,3% du marché national en volume.
Une coopération bilatérale fructueuse
Tout récemment s’est tenu une rencontre entre les producteurs français de vin et des importateurs malaisiens. La France fournit du vin en très grande quantité à la Malaisie. Bon nombre de producteurs français croyaient que seul Singapour était le marché asiatique sur lequel étaient déversés les vins français. Cette rencontre leur a permis de comprendre que la Malaisie apprécie également le vin de France. Les importateurs malaisiens ont promis d’en commander en plus grande quantité. Pour dénicher les raisons de cette préférence malaisienne pour les vins français, visitez le lien sur lequel est abordée avec tous les détails possibles, cette rencontre bipartite. Si les chiffres publiés sont très encourageants et permettent d’espérer en l’avenir, il ne faut pas perdre de vue la crise viticole qu’a connue la France ces dernières années. Sur le plan mondial, elle est connue pour sa capacité à produire des grands crus qui sont exportés vers l’étranger. Actuellement, elle subit la très forte concurrence des producteurs des pays émergents.