La quête du ventre plat
Pour beaucoup le graal demeure encore une quête mystique, mais force est de constater qu’avec ce 21 siècle de moins en moins balbutiant avoir un ventre plat est un passage obligé pour se pavaner en société. Non monsieur Séguéla! A 50 ans, si tu n’as pas une Rolex mais que ton ventre est plat et exhibe fièrement ses abdominaux, tu peux estimer avoir réussi ta vie.
J’entends déjà certains crier à la dictature de l’image, à la superficialité assumée. Ils n’ont pas tord. Mais il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain. En effet à l’époque de la mal-bouffe, de l’avachissement sur canapé ou encore de l’addiction au sucre, il n’est peut-être pas complètement idiot de s’attacher à une telle quête.
En effet, n’oublions pas que par définition une quête importe plus par les moyens mis en oeuvre que par ses résultats. Ainsi ambitionner d’avoir un ventre plat, c’est rechercher une alimentation équilibrée, des exercices d’abdominaux, un quotidien un tant soit peu actif et non pas totalement sédentaire. C’est ambitieux, pas facile tant les tentations sont grandes (ahhh ces affiches 4 par 3 faisant la pub pour les barres chocolatées) mais essayer d’avoir un ventre plat c’est surtout refuser toutes les facilités.
Rhooo c’est beau et quasi spirituel, un ventre plat.