L’assurance dépendance répond à un besoin de plus en plus fort, elle répond à un besoin qui est défini globalement par la difficulté de réaliser des tâches de la vie quotidienne touchant les personnes âgées, mais qui est différent du handicape.
Cette dépendance était financée en partie par le gouvernement avec une aide de 450€. Mais avec de plus en plus de bénéficiaires, cette aide a atteint les dépenses publiques, c’est pourquoi des recherches de solution privée pour son financement ont été trouvées.
C’est avec le vieillissement de la population que l’assurance dépendance est de plus en plus au coeur du débat et préoccupe la population. Car c’est de nos jours un million de personnes dépendantes avec une augmentation prévue de 25% d’ici 2015 (source DGCCRF)
Un coût conséquent
La dépendance est les nouvelles offres et la hausse du niveau de vie de plus en plus coûteuse. Par exemple en 2009, cela coûtait en moyenne 2 300€ par mois pour une place dans un établissement spécialisé et 1 800€ par mois pour une aide à domicile. Alors que plus de la moitié des retraités touchaient une pension inférieure à 1 000€ par mois ajouté à cela l’aide de l’État de 450€. (source DGCCRF)
Par ailleurs, la loi prévoit que si le bénéficiaire est dans l’impossibilité de régler, se sera les enfants (héritier légal) qui viendront payer les sommes dues par le bénéficiaire.
Les différents contrats
Il existe plusieurs possibilités pour l’assuré, il peut souscrire à un contrat de dépendance partielle ou totale.
La dépendance totale c’est l’impossibilité d’accomplir sans aide extérieur trois ou quatre gestes de la vie quotidienne (se laver, s’alimenter, se déplacer, s’habiller…) si c’est le cas, 100% de la rente prévue est versée.
La dépendance partielle est évaluée selon les critères définis au contrat comme par exemple, s’asseoir, se coucher, se lever, préparer ses repas ou quand l’assuré a besoin d’être aidé quotidiennement et plusieurs fois par jour. Dans ces cas-là, le montant de la rente est évalué avec le degré de dépendance.
Les souscriptions se font généralement entre 40 et 75 ans.
Ensuite, l’assureur va se fonder sur des examens médicaux fournis et à partir de cela il sera libre d’accepter ou de refuser le souscripteur. À noter qu’en cas de fausses déclarations, le contrat sera alors déclaré nul et aucun remboursement de cotisations ne sera effectué.
Les cotisations dépendent de l’âge de l’assuré, plus l’assuré se rapprochera des 75 ans plus les tarifs seront élevés. Elles dépendront également de la rente choisie et du niveau de couverture choisi.