Depuis quelques mois, lorsque l’on parle d’agriculture urbaine. On effectue systématiquement l’opposition à l’agriculture nourricière classique qui existe depuis la nuit des temps. Doit-on forcément choisir entre ces deux systèmes de culture ? Est-ce qu’il existe de vrais agricultuers pour l’une, et des bobos qui surfent sur un business pour l’autre ? Voici quelques pistes qui vous permettront de vous faire une idée.
Qu’est-ce que l’agriculture urbaine ?
Dans un monde à la population en constante évolution et plus de la moitié des habitants vivent en ville. Il a fallut trouver un moyen d’apporter un peu de vert entre les espaces de résidence. Alors, aidé par des besoins de nature où des impératifs budgétaires. Certains ont commencé à supprimer les fleurs des balcons pour y planter des pommes de terre ou des tomates, puis ce fut le tour des cours et maintenant certaines mairie plantes des fruitiers en libre service dans leurs espaces verts. C’est l’un des visages de l’agriculture urbaine.
Comment se présente l’agriculture urbaine ?
Il existe de nombreux types de cultures fidèles aux standards de l’AU. On peut trouver des potagers collaboratifs, des légumes et fruits en pots ou encore des légumes et fruits poussant dans des dispositifs industriels fournissant artificiellement lumière et nutriments à des cultures rapides.
La culture urbaine, bien ou mal ?
Il peut y avoir des centaines de réponses à cette question en fonction du point de vue de la personne à qui l’on parle. Les exploitations industrielles destinées à produire des fruits et légumes à toute vitesse à grands coups d’éléments de synthèse ne sont bien sûr pas à recommander. Mais, il existe également des petits jardins perdus ou des légumes en pots sur les balcons des étages à l’abri de toutes sortes de pollutions qui peuvent vous rappeler le goût des légumes de grand mère. Et même avec surprise, des légumes grandissant en aquaponie ou en bioponie qui n’ont rien à envier à leur homologue des campagnes.
Qui cultive en agriculture urbaine ?
Alors, que l’archétype du cultivateur traditionnel a la peau dure, on imagine souvent l’agriculteur urbain comme un bobo surfant sur une mode qui ne tiendra pas. Alors, que de nombreux néo-ruraux s’attaquent à l’agriculture classique dans des formats minimalistes à contrario des « paysans » que tout le monde imagine dans nos campagnes. L’agriculteur urbain est une personne comme vous et moi. Bien souvent il cultive quelques aromates, de petits fruits ou quelques légumes sur quelques mètres carré de balcon ou dans un jardin partagé. Bien sur on entant beaucoup plus parler des ingénieurs agronomes qui lancent des start-up gérant des milliers de mètres carré sur des toitures industrielles ou dans des endroits étranges. Mais, ses projets bien qu’immenses sont anecdotiques en comparaison au nombres des cultivateurs urbains qui consommes leurs propres produits par économie, pour savoir d’où il viennent, ou simplement par hobbies.
Pour conclure
Voici autant informations que vous pourrez comparer avec les idées reçus pour vous faire une opinions de ce mouvement plus ou moins suivi qu’est l’agriculture urbaine. La seule certitude, est qu’il faudra toujours allier cette agriculture à une agriculture plus traditionnelle. Car, il est impossible pour le moment de fournir la quantité de nourriture à la population mondiale uniquement en utilisant ces méthodes. Aussi variées et révolutionnaires soit-elle, les champs de blés et de pomme de terre ont encore de beaux jours devant eux.