Les banques émettrices de prêts immobiliers, incitent toujours les emprunteurs à se souscrire à leur propre contrat d’assurance, appelé, assurance de groupe. Ces contrats assurent actuellement plus de 90 % des emprunteurs immobiliers en France. Le coût de l’assurance de groupe est calculé en fonction du profil de risque des clients. Votre profil peut présenter des « bons risques» (exemple avoir moins de 40 ans, être en bonne santé…), dans ce cas vous pourrez bénéficier des contrats à très bons tarifs. Mais il peut aussi comporter des « mauvais risques » (exemple client fumeur, avoir des problèmes de santé, être âgé de 40 ans ou plus…). Dans ce cas, mieux vaut avoir recours à la délégation d’assurance pret pour disposer d’un contrat plus avantageux vis à vis de votre situation. Il faut savoir que le coût d’une assurance de prêt peut s’élever jusqu’à 15% du coût total du crédit. D’où, l’important de ne pas prendre à la légère le choix de son assurance. La délégation d’assurance peut vous faire économiser jusqu’à 70%, alors autant saisir cette opportunité. Un courtier d’assurance peut d’ailleurs vous aider dans cette démarche. Spécialisé en assurance de prêt, ce professionnel pourra être un parfait intermédiaire entre vous et les assurances. Lorsque vous décidez de vous assurer auprès d’un groupe non bancaire (pour une assurance de prêt), la banque ne peut vous refuser le prêt à condition que cette assurance propose des garanties similaires. En contre partie de son « accord », il est possible que la banque vous demande des frais de délégation. A ce jour, il n’existe pas de règle concernant les frais de délégation d’assurance. Vous devrez donc tenir une négociation ferme avec votre banquier pour faire reconnaître vos droits. Il faut savoir que la loi Lagarde vous protège et empêche les banquiers de modifier leur offre si vous n’adhérez pas à l’assurance de groupe. Dans le même sens, la loi MURCEF interdit aux banques la vente de prestations de services groupés. Ce type de vente se nomme aussi la « vente subordonnée ». Elle consiste à subordonner la vente d’un produit à l’achat d’une autre prestation. Ce genre d’offre est autorisé lorsque la prestation associée peut être achetée individuellement ou lorsqu’elle est indissociable du produit en question. Cette loi peut vous servir d’argument face aux réticences des banquiers. Dans tous les cas, n’hésitez pas à faire jouer la concurrence afin de payer le moins de frais possible.