L’investissement locatif en 2013, bien comprendre les changements
L’investissement locatif n’a rien de nouveau certes mais il évolue beaucoup. Il a notamment été mis en valeur en décembre 2009 grâce à la loi Scellier. Il s’est depuis lors très largement développé.
La loi Scellier donnait la possibilité aux investisseurs de bénéficier de déductions fiscales en échange de la mise en location et dans la mesure où certaines conditions sont respectées, d’un bien immobilier nouvellement acheté.
L’investissement locatif en 2013 ne change pas vraiment. La loi est modifiée certes car la ministre Cécile Duflot va officialiser début 2013 une loi qui porte son nom.
Ce que cette loi viendra changer concerne notamment les conditions pour profiter des déductions fiscales et les réductions d’impôts elles-mêmes.
Pour réduire ses impôts en 2013, il sera donc nécessaire de respecter les mêmes processus qu’avec la loi Scellier auparavant. Le positif c’est que la loi Duflot est bien plus profitable aux contribuables que la loi Scellier intermédiaire en ce qui concerne la déduction fiscale.
Une grande évolution s’appliquera sur les loyers et plus particulièrement sur les plafonds de ces derniers. C’est l’Etat qui fixera les plafonds lors des premières années. Ils devront être strictement respectés puisque dans le cas contraire, il sera impossible de jouir des réductions d’impôts. Les processus d’investissement sont donc modifiés : là où l’avantage se constatait dans l’amortissement du bien par le biais des loyers, il sera désormais constaté par une déduction fiscale plus importante et donc par une réduction d’impôts plus généreuse de la part de l’Etat.
Il est d’ailleurs totalement normal que ces processus paraissent compliqués pour des personnes peu expérimentées. Il ne faut pas hésiter à faire comme plus de quatre personnes sur cinq en faisant appel à un conseiller spécialiste, ainsi qu’à utiliser un simulateur en loi Duflot. La plupart des grands groupes immobiliers proposent aux contribuables qui souhaitent investir locatif des conseils gratuits.
La rentabilité d’un achat locatif peut en effet être très variable. Qu’il s’agisse d’un appartement ou d’une maison, le lieu du bien, l’amortissement du bien immobilier et la déduction fiscale qui lui correspond sont autant de critères qu’il est possible d’optimiser. Il ne faut rien laisser au hasard et les professionnels ont souvent une habitude du détail que les investisseurs moins expérimentés ne peuvent avoir.