Récemment, le Parlement européen a ratifié la Loi sur la cybercriminalité. Parmi les mesures stipulées par cette dernière, on peut citer l’obligation pour les entreprises « possédant, exploitant ou fournissant des infrastructures critiques » de notifier tous les piratages ou intrusions dont elles ont fait l’objet. On peut dire que cette directive fait partie des solutions permettant de sécuriser l’information et les réseaux. Elle préserve également la sécurité mails des entreprises.
Polémique sur la Loi sur la cybersécurité
Si dans le projet de loi, la proposition concerne toutes les entreprises facilitateurs de services et celles évoluant dans le domaine de l’information, seules les sociétés possédant, exploitant ou fournissant une technologie à des entités critiques sont tenues de suivre cette mesure. L’objectif est simple : empêcher les pirates d’avoir mainmise sur les données sensibles des entreprises.
Dans le secteur privé, la ratification de cette Loi sur la cybercriminalité a été félicitée par les professionnels. Elle laisse beaucoup de place à l’innovation tout en permettant de mieux sécuriser les infrastructures critiques. Pour son auteur, cette proposition permettra aux entreprises de faire face aux cyber-attaques. C’est une autre mesure permettant de lutter contre les malwares en plus de l’usage d’un serveur emails sécurisé.
La cyber-attaque : très fréquente chez les entreprises
Tous les Etats membres devront transformer cette mesure en droit national. Les sanctions à appliquer en cas d’omission varieront suivant les pays. Toutefois, l’article 15 de la Loi sur la cybercriminalité exige la mise en place d’une enquête en cas de « non-conformité ». A la fin de cette année, la commissaire européenne en charge de la stratégie numérique compte mettre d’accord tous les Etats membre de l’UE.