Au fil des années, les moyens de placement ont beaucoup évolués, notamment en ce qui concerne les taux de rémunération, et de nouveaux placements sont apparus petit à petit. Aujourd’hui, les placements financiers sans risque ne sont pas très rémunérateurs et n’offrent un taux qui peine à dépasser le seuil des 2%, tel que le Livret A.
Les ménages français se retrouvent donc dans une impasse : ceux-ci souhaitent pouvoir épargner tout en touchant une rémunération satisfaisante. Actuellement, la solution la moins risqué et la plus intéressante en termes de rendement reste le plan épargne logement qui propose une rémunération variable en fonction des marchés financiers, ne pouvant pas être inférieur à un taux plancher fixé à 2,5% par Christine Lagarde, la ministre de l’économie et des finances.
Le PEL peut être donc un placement de choix auprès des français grâce à une rémunération légèrement plus intéressante que le Livret A, le CEL (compte épargne logement) et le LDD (livret de développement durable). Le taux de rémunération du PEL devrait alors augmenté dans les années à venir, alors que les taux des autres placements financiers sont fixes.
La réforme du PEL appliqué au 1er mars 2011 par la ministre de l’économie et des finances a donc apportée son lot de changements plus ou moins positifs au plan épargne logement, mais on retient quand même une rémunération plus intéressante que ce qu’elle n’était. D’autant plus que les épargnants pourront bénéficier d’une prime d’état si ils effectuent un investissement dans une résidence principale.