SCPI, c’est l’acronyme désignant une Société Civile de Placement Immobilier. Le principe est simple. Au lieu d’investir en « direct » dans l’immobilier locatif, c’est-à-dire l’achat d’un unique appartement dans telle ou telle villes, vous devenez propriétaire d’une partie du parc immobilier de la société, à la hauteur de votre investissement et donc de vos moyens.
Le gestionnaire de la société investit donc votre argent dans des bureaux, des immeubles, des fonds de commerce ou encore des supermarchés qu’il mettra en location. Il vous distribuera un rendement annuel de 5 à 6% sous forme de loyers trimestriels. Voyons rapidement les avantages de ce placement face à un investissement classique dit « en direct ». D’abord une forte mutualisation des risques, si quelques locataires ne payent pas, vous toucherez quand même vos loyers. Ensuite, en plus d’une excellente rentabilité locative, vous n’aurez aucune gestion, car vous ne prenez pas en charge les éventuels ravalements ni la gestion de trésorerie. Enfin, vous pouvez revendre une partie de vos parts rapidement si vous avez besoin de liquidités et donc de débloquer des fonds rapidement : si vous avez investi en direct, impossible de vendre la salle de bain de votre appartement !
Lorsque l’on choisi d’investir dans une SCPI, comme l’explique très bien le site www.scpi-8.com, il n’est pas suffisant s’en tenir aux taux de distribution des deux dernières année. Le choix doit également porter sur le gestionnaire. Ces sociétés de gestion sont régies par l’AMF et ont diverses responsabilités. Premièrement, le gestionnaire doit assurer la gestion comptable et financière de la SCPI, ce qui est son rôle basique. Pour pouvoir verser des dividendes trimestriels, le gestionnaire doit acheter et mettre en location des biens immeubles, encaisser les loyers, assurer les ravalements, dégâts des eaux et autres travaux. La société de gestion s’occupe également de payer les charges et autres frais. Il est donc important de bien regarder le taux d’occupation des biens mis en location par la SCPI. On peut également jeter un coup d’œil aux réserves dont elle dispose, elles doivent être suffisantes pour assurer le paiement de 2 à 3 mois de loyers. L’ancienneté du gestionnaire et les résultats passés sont aussi de bons indicateurs pour choisir sa SCPI.