L’institut pour la Justice regroupe en son sein nombre de personnalités différentes qui font de l’association ce qu’elle est aujourd’hui.
On y rencontre des experts du monde judiciaire, criminologues, psychiatres, et magistrats mais aussi des victimes dont la parole si précieuse enrichi chaque jour le débat. Leur présence permet à tous d’échanger, aux experts judiciaires de rédiger des rapports, des études et des propositions de loi et aux victimes de se décharger du trop plein d’incompréhension qui les touche souvent lors d’une procédure judiciaire au pénal.
Leurs voix sont indispensables à la vie de l’association, à sa crédibilité ainsi qu’à son encrage dans la réalité du terrain judiciaire français.
C’est par ces témoignages vrais que l’Institut pour la Justice peut être au courant de faits divers parfois choquants et de dysfonctionnements qu’il faut à tout prix combattre.
D’autres témoignages que ceux des victimes des travers de la justice pénale française viennent s’ajouter aux mots qui remplissent virtuellement les murs de l’association. Ces confessions sont celles de simples citoyens, pas forcément pris dans un combat judiciaire, mais des citoyens qui, dans leur vie quotidienne, ont affaire à une justice qu’ils ne cautionnent pas toujours.
Ces citoyens qui se pensaient protégés par le système judiciaire de leur pays se sont rendu compte que des dysfonctionnements majeurs entravent le bon fonctionnement de celle ci.
Manque de prise en compte, difficultés pour être reconnu en tant que victime, minimisation des préjudices subits … La liste est longue et non exhaustive.
Ces citoyens comme les autres passent par l’association afin de relater avec leurs propres mots, une réalité qui les a parfois poussés à ne plus avoir aucune confiance en la justice de leur pays.
L’institut pour la Justice se fait alors le relais de leurs doutes comme de leurs inquiétudes tout d’abord dans le but de mettre ces personnes en contact puis de transmettre leurs attentes aux législateurs français.