Suivant le mouvement avec lequel se sont réalisées les transactions immobilières au sortir de 2011 et en raison des suites qu’aurait eu la dernière modification sur les plus values dès son application, des notaires avaient donc prévu une chute importante au niveau coût et un rehaussement en termes de quantité des transactions finalisées sur le domaine des biens immeubles. Il s’avère que ces tabellions avaient vu juste, au moins pour ce qui est des opérations immobilières du début d’année. Vous pouvez avec aise dégager des plus-values sur la vente maison mais aussi sur la vente appartement.
Donc, pour éviter la répercussion qu’aurait naturellement eu la nouvelle taxation sur leurs échanges immobiliers, quelques détenteurs choisirent de suivre les prédictions en cédant leurs propriétés avant l’application de la dernière réforme afin de bénéficier de l’imposition de l’ancien régime, qui se montre être un peu moins sévère. Pour parler de cette nouvelle réforme, disons que contrairement à la précédente qui exempter totalement les détenteurs après 15 années de détention, il faut maintenant escompter jusqu’à -8% simplement après 24 ans de possession, l’abattement à 100% est à ceux qui seraient possesseurs depuis plus de 30 années. Ainsi donc, si vous voulez céder une propriété locative notamment, dont la durée de détention ne ferait pas plus de 5 ans, vous n’êtes exempté qu’à 2% de la plus value, qui représente l’écart entre la valeur d’origine et le prix final de ce bien.
Par conséquent, nous avons remarqué une hausse plutôt généreuse de l’immo et du taux de transactions réalisées durant le mois de janvier 2012. Et à compter du deuxième mois, les prix s’étaient mis à monter, particulièrement en Ile-de-France et naturellement, il y a eu bien peu de transactions effectuées dans cette partie par rapport au même trimestre de l’année 2011. Cela étant, la commune de Paris demeure une exception et garde une activité relativement équilibrée, sûrement parce que les acquéreurs de cette localité sont beaucoup moins soumis à la conjoncture actuelle et qu’ils achèteraient quelque puisse être le coût.