LA BIOMÉTRIE AU CŒUR D’UN NOUVEAU PROJET POUR APPLE ?

Le grand changement que l’on avait pu constater à l’époque du passage de l’Iphone 4 à l’Iphone 5 était, outre les dimensions du téléphone, l’apparition de la TouchID. Ce bouton, qui est d’ailleurs le seul sur le Smartphone, est situé sous l’écran et est utilisé tel un lecteur biométrique afin de déverrouiller l’accès au téléphone. Les empreintes digitales sont stockées dans la puce A7 du terminal. Conscient des possibilités qu’offre la biométrie et que son utilisation se démocratise de plus en plus notamment dans les transactions financières, la firme américaine vient d’obtenir un brevet lui permettant de se servir du TouchID via le cloud.

Ce lecteur d’empreintes digitales dévoilé en automne 2013 avec l’Iphone 5s est consacré au déverrouillage du terminal mais ses fonctions se sont étendues un peu plus quelques mois plus tard pour devenir le moyen de validation des transactions sur Apple Pay ou des achats sur l’App Store. La réussite étant au rendez vous, cette technologie de reconnaissance digitale fut poursuivie avec l’Iphone 6 et les nouveaux Ipad. Dernièrement lors d’une conférence de presse, la marque à la pomme a donné des informations à propos de la sécurité des empreintes digitales et sur la manière dont celle ci étaient stockées en expliquant qu’elles se trouvaient dans la puce A7 du téléphone et que seule la TouchID peut y accéder. Les données ne sont pas transférées sur des serveurs ou même sauvegardées sur iCloud.

Selon The Register, Apple vient d’obtenir un brevet auprès du bureau américain en charge de la validation des titres de propriété industrielle lui permettant ainsi la synchronisation des données émanant du capteur biométrique avec un dispositif de traitement à distance. L’objectif serait par exemple la possibilité de payer en magasin grâce à du matériel Apple équipé d’un capteur biométrique sans avoir besoin de son iPhone ou iPad. L’empreinte digitale serait transférée vers les serveurs d’iCloud et comparée avec un autre fichier biométrique envoyé par l’utilisateur pour la vérification.

La question qui se pose aujourd’hui est de savoir si l’obtention de ce brevet par Apple a pour finalité la mise en place d’un réel projet ou si c’est seulement un moyen de bloquer les concurrents que seraient susceptibles d’utiliser une méthode proche. L’avenir nous le dira…

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