Le marché immobilier Londonien est particulièrement performant notamment grâce aux taux d’emprunt historiquement bas et aux nouveaux programmes d’aide du gouvernement. En revanche, nos dernières observations nous indiquent que le marché de la location montre des signes de faiblesse.
Des performances records !
A Londres, les prix de vente ont en moyenne augmenté de 5.2% sur l’année et jusqu’à 13% à Fulham où s’est récemment établie la communauté Française. Toujours plus dynamique, le marché connait une réduction des délais de transaction passant de 107 à 73 jours entre janvier et juin 2013. Pendant ce temps, Paris voit ses prix reculer de 1.3% et son processus de vente s’allonger.
Un marché soutenu par des taux d’emprunt attractifs
Les chiffres du Council of Mortgage Lenders indiquent une augmentation de 15% du nombre de primo accédants par rapport à 2012. Ces derniers sont encouragés par les taux d’emprunt historiquement bas s’établissant à 2.44% en Juillet 2013 pour un emprunt sur 5 ans à taux fixe. La demande est d’autant plus boostée par l’introduction du nouveau programme d’aide du gouvernement Anglais « Help to Buy » qui facilite l’accès au crédit immobilier pour les investissements inférieurs à £600,000. Ces soutiens participent sans conteste à la bonne santé du marché.
Un marché de la location en perte de vitesse
Le marché locatif s’inscrit dans une tendance opposée. Celui-ci n’est pas aussi actif que nous l’espérions, surtout en cette période de l’année. Dans les quartiers centraux de Londres, les loyers ont connu une baisse de 6 à 11% entre le 2e trimestre 2012 et le 2e trimestre 2013.
Du côté des familles, le budget location connaît une diminution importante de l’ordre de 20 à 30% car les employeurs Français ont tendance à convertir les contrats d’expatriés en contrats locaux de droit anglais. Notre clientèle française perd les avantages liés aux contrats d’expatriés tels que la prise en charge des frais de scolarité des enfants, des trajets en France pour toute la famille et autres privilèges en tout genre. En ce qui concerne les jeunes actifs et les couples sans enfant, nous constatons une généralisation du logement en colocation, même pour ceux aux revenus importants. Conséquence immédiate de la baisse des loyers, le nombre de propriétés disponibles à la location a augmenté de 53% par rapport à l’année dernière.
Marie-Cécile Boulle, fondatrice de Boulle International
www.boulle.co.uk