Quand on veut souscrire à un factoring auprès d’une société d’affacturage, cette dernière ne manque pas d’évaluer les risques encourus pendant la procédure. Aussi, elle procède à une évaluation des antécédents ainsi que du comportement actuel de votre client. Mais, l’enquête peut aussi se poursuivre jusqu’à l’évaluation de l’environnement économique, politique … de la localité dans laquelle opère votre débiteur.
Comment évaluer le risque en affacturage ?
Lorsqu’une factor s’investit dans le recouvrement d’une entreprise créancière, elle ne manque jamais de faire une veille financière sur le client débiteur de cette dernière afin d’évaluer sa solvabilité. Pour ce faire, les sociétés d’affacturage disposent d’outils performants et de ressources très efficaces. Cela passe par la collecte des informations via les sociétés de renseignements, l’analyse approfondie des bilans, l’intervention d’analystes de crédit spécialisés par secteur d’activité. Elles répertorient également, dans leurs bases de données, des milliers d’entreprises françaises et les caractérisent selon leur degré de risque. Ces données sont ensuite confrontées aux informations financières acquises auprès des sociétés de renseignements ainsi qu’aux bilans commercialisés par la Banque de France. De plus, une grille indiciaire permet d’attribuer une note à chaque client afin de distinguer les bons payeurs de ceux qui sont considérés comme bon ou mauvais payeur.
Faites le bon partage des risques avec l’affacturage
Lorsque vous avez un client qui ne paye pas sa créance malgré que vous ayez souscrit à un factoring, l’option qui s’offre à vous est de supporter vous-même ce non-paiement. Pour cela, il convient de s’assurer que votre trésorerie est suffisamment solide pour y pourvoir, que votre compte client ait assez éclaté, que la défaillance de ce client ne met en péril ni vos objectifs en termes de Chiffre d’Affaires ni l’équilibre de votre trésorerie et que le montant de chacune des créances ne représente pas une somme susceptible de mettre l’entreprise en péril.
Afin de s’épargner ce genre de mésaventure, il serait plus judicieux de souscrire aussi à un contrat d’assurance-crédit en plus de l’affacturage. Cela vous permettra de vous faire toujours indemniser en cas de nom paiement du client.
Dans les deux cas, la prestation comprend une veille financière du poste client concerné, et donc une évaluation du risque, la gestion du contentieux en cas de sinistre, ainsi que le versement d’une indemnisation selon le pourcentage fixé par le contrat qui se situe entre 60% et 90% de la créance. En résumé, il serait juste de dire que le factoring est une solution adaptée aux besoins de n’importe quelle entreprise. Si vous cliquez ici, vous aurez plus de détails sur ce système.